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Dîner présidentiel : Davy Rimane plaide pour une évolution rapide des statuts en Outre-mer

Le député de la 2e circonscription de Guyane a participé, lundi soir à l’Élysée, au dîner organisé par Emmanuel Macron avec les élus ultramarins. En tant que président de la délégation Outre-Mer de l’Assemblée nationale, il a profité de l’occasion pour remettre un rapport sur le statut des territoires issu des travaux parlementaires.

  • Par: adminradio
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Répondant à l’invitation de l’Élysée, Davy Rimane s’est rendu au dîner présidentiel aux côtés d’autres parlementaires et élus ultramarins. Le député guyanais explique avoir voulu marquer sa présence en tant que président de la délégation Outre-Mer de l’Assemblée nationale :

« Par rapport au thème choisi par le président, il était important pour moi de remettre en main propre le rapport que nous avions produit. Ce document est plus conséquent et plus complet que celui des experts mandatés par l’Élysée. Il était essentiel de faire valoir notre analyse et notre regard sur la situation institutionnelle des territoires. »

Un changement de braquet perceptible

Au cours des échanges, Davy Rimane a constaté une évolution dans le discours d’Emmanuel Macron sur l’avenir institutionnel des Outre-Mer.

« Ce que je retiens, c’est que le président a reconnu que le statu quo n’était plus possible. Il a défini trois blocs : ceux qui veulent une évolution avec modification constitutionnelle, ceux qui souhaitent évoluer sans changement constitutionnel, et ceux qui demandent des ajustements sans modification statutaire. C’est la première fois depuis 2022 que je l’entends tenir de tels propos. »

Selon le député, le chef de l’État a annoncé la mise en place de discussions accélérées afin de conclure un premier cycle d’ici décembre, avec des décisions attendues dès janvier. Pour Davy Rimane, l’urgence est désormais de mettre en œuvre un calendrier concret, conclut-il :

« Ce qui a été acté, c’est la volonté d’aller vite, avec un calendrier, un mode opératoire et des rencontres régulières. Même les territoires qui ne veulent pas changer de statut devront évoluer, car le statu quo institutionnel n’est plus possible. »