Hommage poignant au lycée Lumina Sophie après la mort tragique d’un assistant d’éducation

Deux jours après le drame, le lycée Lumina Sophie s’est recueilli dans un silence profond. Dès 7 heures, plusieurs centaines d’élèves et de personnels, tous vêtus de blanc, ont envahi la cour de l’établissement. L’appel au rassemblement, lancé spontanément par des lycéens sur les réseaux sociaux, a été largement suivi.

Pour beaucoup, Michel Gaïnsa — “Michel” pour les uns, “Michou” pour les autres — était une figure familière, chaleureuse, toujours à l’écoute. Ses collègues de la Vie scolaire évoquent un homme « apprécié de tous », « bienveillant et attachant », dont l’engagement auprès des jeunes ne faisait aucun doute.

Une minute de silence a été observée, marquée par une forte émotion.

“Une communauté soudée et digne”

Présent sur place, le sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Laurent du Maroni, Gérard Marin, a tenu à saluer la réaction de l’établissement. « Aujourd’hui, il était essentiel de venir soutenir la communauté éducative (…) Michel Gaïnsa était quelqu’un d’engagé, de compétent. ». Le représentant de l’État a souligné la force collective qui s’est dégagée de ce moment :

« J’ai trouvé une communauté scolaire soudée autour de son proviseur. L’hommage rendu était digne et serein, autant qu’il est possible dans un tel drame. »

Une cellule d’écoute psychologique a été mise en place en partenariat avec le CHOG, afin d’accompagner élèves et personnels. Le sous-préfet a rappelé que des dispositifs de soutien médical et sécuritaire demeurent mobilisables.

Enquête en cours : “Tout est fait pour retrouver les malfaiteurs”

Sur place également, le lieutenant-colonel Stéphane Babel, commandant de la compagnie de gendarmerie de Saint-Laurent, a assuré que les forces de l’ordre sont pleinement engagées :

« Tout est fait pour retrouver les malfaiteurs. Les forces de sécurité intérieure conduisent des actions de surveillance, de patrouille et d’intervention dans les quartiers de Saint-Laurent. »

Le sous-préfet a rappelé que la situation sécuritaire du territoire restait une priorité. « La sécurité s’est améliorée, et nous poursuivons sans relâche nos opérations. »