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Municipales 2026 : la course est lancée en Guyane, qui ira ? qui n’ira pas ?

Le premier tour des élections municipales aura lieu le 15 mars 2026. À cinq mois jour pour jour du scrutin, le paysage politique guyanais commence déjà à se dessiner. Une nouveauté marquera cette échéance : les communes de moins de 1000 habitants devront elles aussi présenter des listes paritaires entre femmes et hommes. En attendant le dépôt officiel des candidatures, fixé au 26 février, plusieurs élus ont déjà clarifié leurs intentions… ou choisi de passer la main. Les détails de ceux qui probablement iront ou n’iront pas.

  • Par: adminradio
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Ces maires qui tournent la page

Premier à l’avoir annoncé officiellement : Jean-Claude Labrador, le maire de Roura, ne briguera pas un nouveau mandat. D’autres édiles pourraient suivre le même chemin. À Saint-Georges, le maire Georges Elfort réfléchirait à ne pas se représenter. Même scénario pressenti pour Jean-Paul Ferreira à Awala-Yalimapo, Céline Régis à Iracoubo et Patrick Lecante à Montsinéry-Tonnégrande. Des retraits qui pourraient rebattre les cartes dans plusieurs communes, où les équilibres politiques sont souvent fragiles.

A l’ouest, Saint-Laurent, Mana et les communes du fleuve : les premières déclarations

Dans l’Ouest, la campagne s’organise déjà. À Saint-Laurent du Maroni, Wender Karam est pour l’instant le seul candidat officiellement investi, sous la bannière du PSG. L’ancien maire Léon Bertrand a, lui, indiqué avoir « l’intention de se présenter », sans confirmation à ce jour. Lénaick Adam, chef de l’opposition ne s’est pas prononcé. La maire sortante Sophie Charles n’a pas encore annoncé sa décision.

© Radio Télé Péyi 

À Mana, Albéric Benth compte y retourner, mais devrait affronter une candidature issue du conseil municipal ou d’une candidature issue du village de Javouhey.

Plus au sud, à Maripasoula, Jonathan Abienso a officialisé son entrée en lice face au maire sortant Serge Anelli. En revanche, à Papaïchton et Grand-Santi, Jules Deie et Félix Dada n’ont, pour l’heure, aucun adversaire déclaré.

Les grosses batailles qui se profilent

À Sinnamary, l’actuel président de l’Association des maires de Guyane, Michel-Ange Jérémie, devrait se représenter.

Mais c’est surtout à Kourou que la compétition s’annonce intense. La ville spatiale attire déjà beaucoup de prétendants : Davy Rimane, Mickael Rimane, Jean-Étienne Antoinette, François Ringuet et le jeune Laurent Marimoutou figurent parmi les noms cités.

© Radio Télé Péyi 

Même effervescence à Cayenne, où plusieurs candidatures se dessinent. Deux candidats de la droite guyanaise : Olivier Taoumi et Fabien Covis sont déjà positionnés. Mais le véritable duel pourrait opposer Sandra Trochimara, maire actuelle, à son ancienne mentor Marie-Laure Phinéra-Horth (Nouvelle force de gauche). Une question demeure : le MDES présentera-t-il un candidat dans la capitale ?

Matoury, Macouria, Rémire : des équilibres à surveiller

À Matoury, la campagne s’annonce animée. Roland Léandre, y retourne. Il est pour le moment le seul candidat officiellement déclaré par le Parti socialiste guyanais, mais il pourrait affronter Serge Smock et sa première adjointe Francesca Félix, dont la candidature est très attendue.

© Radio Télé Péyi Guyane 

À Macouria, Emmanuel Prince et Thierry Louis, candidats distincts en 2020, envisageraient une alliance pour défier le maire sortant Gilles Adelson. À Rémire-Montjoly, le maire Claude Plénet pourrait faire face à Aïssatou Chambaud, dont le nom circule avec insistance.

Le départ annoncé de Jean-Claude Labrador ouvre une large fenêtre de tir. Parmi les premiers à se lancer : Lova Jah, Jérrold Polony, chanteur bien connu du public guyanais, se lance sur la scène politique dans sa commune. Autre nom évoqué : David Riché, ancien maire, qui envisagerait de faire son retour.

Dernière ligne droite avant le dépôt des listes

Les candidats potentiels ont désormais jusqu’au 26 février 2026 pour déposer leurs listes en préfecture. D’ici là, alliances, retraits et ralliements devraient continuer d’animer la scène politique guyanaise.

À noter : cette liste de candidats est non exhaustive. Les candidatures ne seront considérées comme officielles qu’après le dépôt des listes et leur validation par la préfecture.