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Escroqueries bancaires et financières : lancement d’une campagne pour ne plus tomber dans le piège

Après une première phase digitale, la campagne « Stop arnaques », portée par l’IEDOM et l’IEOM, prend une nouvelle dimension en Guyane. Du 25 décembre 2025 au 1er janvier 2026, les visuels investissent l’espace public à travers un dispositif d’affichage urbain grand format. L’objectif reste inchangé : sensibiliser les usagers bancaires aux risques de fraude et rappeler les bons réflexes pour s’en prémunir, à l’heure où les arnaques bancaires et financières touchent toutes les catégories de la population.

  • Par: adminradio
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« Quand on tient à son argent, on le retient ! » : le slogan donne le ton d’une campagne destinée au grand public. « Les visuels colorés et percutants, déjà diffusés en ligne, s’affichent désormais dans les rues et les lieux de passage pour toucher un public encore plus large. Il s’agit de rappeler que personne n’est à l’abri des arnaques et que des gestes simples peuvent éviter de lourdes conséquences », souligne l’IEDOM en Guyane.

Trois arnaques dans le viseur

La campagne cible trois types de fraudes particulièrement répandues :

  • Le faux conseiller bancaire, qui usurpe l’identité d’un établissement pour soutirer des données ou de l’argent ;
  • Le crédit sans conditions, souvent trop beau pour être vrai ;
  • La fraude au chèque, toujours d’actualité malgré la baisse de l’usage de ce type de paiement.

Ces pratiques s’inscrivent dans un phénomène national de grande ampleur. En France, les pertes liées aux arnaques financières sont estimées à 7,6 milliards d’euros en 2024, avec une perte moyenne de plus de 750 euros par victime. Plus d’un adulte sur deux déclare avoir été confronté à une arnaque au cours de l’année écoulée.

Les hommes, les jeunes et les séniors les plus touchés

Selon l’AMF, l’Autorité des marchés financiers, les 18–34 ans sont particulièrement exposés, représentant environ 68 % des victimes des arnaques financières en ligne. Les victimes de fraudes liées aux placements et investissements se retrouvent aussi souvent dans ce groupe jeune, attirés par des promesses de gains rapides. Les 50-70 ans, perdent aussi des sommes importantes dans des escroqueries bancaires et financières.

Des exemples d’arnaques en Guyane

Si les statistiques locales détaillées sont assez rares mais plusieurs affaires récentes illustrent la réalité du phénomène en Guyane. En 2023, une centaine de personnes ont ainsi été victimes d’une fraude présumée à la CAF, à la suite du piratage de comptes en ligne, pour un préjudice estimé à 150 000 euros.

D’autres escroqueries, notamment via de fausses annonces sur internet, ont également touché plusieurs dizaines de victimes sur le territoire ces dernières années. Ces chiffres, bien que partiels, confirment que la Guyane n’est pas épargnée, dans un contexte de forte sous-déclaration des arnaques.

À travers cette campagne d’affichage, l’IEDOM et l’IEOM entendent renforcer la vigilance du public et encourager les signalements. Un enjeu important, alors que les arnaques bancaires et financières évoluent sans cesse et s’adaptent aux nouveaux usages numériques, touchant aussi bien les jeunes actifs que les personnes plus âgées.

Quelques conseils pour éviter d'être victime d'arnaque 

Pour éviter les arnaques bancaires et financières, ne jamais communiquer ses codes ou identifiants, se méfier des offres trop alléchantes, vérifier l’identité des interlocuteurs et les sites internet, sécuriser ses comptes avec des mots de passe forts et la double authentification, surveiller régulièrement ses relevés, et signaler toute opération suspecte à sa banque ou sur les plateformes officielles.